Laboratoire de recherche
L’UMR Géographie-Cités et l’Equipe CRIA
Le Master urbanisme et aménagement de Paris 1 est fortement articulé à l’équipe de recherche du CRIA (Centre de recherches sur les Réseaux, l’Industrie et l’Aménagement), elle-même intégrée au laboratoire Géographie-Cités (UMR CNRS 8504). Les membres de l’équipe pédagogique et les doctorants qu’ils encadrent sont tous rattachés à cette équipe, dirigée par Sabine Barles.
Site de l’UMR Géographie-Cités : http://www.parisgeo.cnrs.fr/
Les travaux du CRIA se centrent sur l’étude de la production en urbanisme et en aménagement, à travers l’analyse du rôle des acteurs collectifs, des modes d’action et des productions matérielles. Quatre entrées sont privilégiées : les réseaux, infrastructures, et territoires ; l’aménagement et le métabolisme territorial ; la planification et la production de l’espace bâti ; le développement territorial et les actions d’aménagement.
La démarche de l’équipe est marquée par des rapprochements avec l’économie, la sociologie et les sciences de l’ingénieur. Dans cette perspective, le CRIA a noué des liens forts avec des organismes d’aménagement, mais aussi avec des opérateurs de transports ou des entreprises.
L’équipe conserve une vigilance spéciale sur sa région et ville d’implantation mais s’inscrit dans une dynamique d’ouverture à des terrains de recherche étrangers et non-européens, que ce soit en Amérique du Nord ou en Asie.
Exemples de programmes de recherche en cours ou terminés
MAMA (Du monde d'avant au monde d'après) Mobilités et Territoires au prisme de la pandémie Covid-19. Dans le cadre d'une dotation exceptionnelle du MESRI, l'institut des sciences humaines et sociales du CNRS déploie une enquête multidimensionnelle sur les ajustements, les dynamiques et les réorganisations provoquées par la pandémie de Covid19. L'enquête explore les dimensions spatiales du phénomène pandémique, en analysant les mobilités des populations, leurs déplacements à plus ou moins longue distance, dans différentes temporalités (avant, pendant et après les périodes de confinement) et dans une dimension comparative et internationale (divers contextes territoriaux et urbains seront appréhendés : France, Grande-Bretagne, Allemagne, Italie, Espagne, Etats-Unis, Inde et Afrique du Sud – et une dizaine d’aires métropolitaines)
La rétraction des services et commerces dans les villes petites et moyennes, pour le compte du CGET et de la CDC, un projet qui vise à analyser les enjeux de la rétraction des services et commerces dans les villes petites et moyennes.
POST CAR Île-de-France, un programme, financé et mené en partenariat scientifique avec le Forum des Vies Mobiles (institut de recherche et de prospective soutenu par SNCF pour préparer la transition mobilitaire). Il explore l’hypothèse d’une réduction forte de la mobilité individuelle motorisée tout en répondant aux aspirations des franciliens pour le futur.
Les matériaux de construction dans la région Île-de-France au prisme de l’écologie territoriale, financé par la DRIEE et la Région Ile-de-France, dont l’objectif est d’analyser les flux et le stock de matériaux et déchets de construction (deuxième consommation de matière en poids, après l’eau, des agglomérations urbaines) de la région Ile-de-France afin de contribuer à l’élaboration d’actions visant à rendre le développement et le renouvellement urbains plus compatibles avec le fonctionnement de la biosphère.
FINURBASIE, une recherche financée par l’Agence Nationale de la Recherche et portée par le Centre d’Etudes sur la Chine Contemporaine (CEFC) et le Laboratoire Techniques, Territoires et Sociétés (LATTS), qui interroge les modalités de la « financiarisation » des filières de production urbaine en Chine et en Inde.
FRUGAL ou les figures rurales de l’urbain généralisé au filtre des mobilités durables, financé par l’Agence Nationale de la Recherche, qui s’interroge sur la manière par laquelle on peut faire participer les espaces de faible densité au projet de la « mobilité durable ».
FLUIDES, financé par l’Agence Nationale de la Recherche, qui analyse la répartition des activités logistiques dans l’aire urbaine, la place possibles des ports fluviaux dans cette organisation et la manière dont ces derniers pourraient être au service d’une mobilité durable pour l’approvisionnement en marchandises, depuis les grands flux internationaux jusqu’à la distribution en ville ?